Mes saisons
Ton pouls a établi séjour
Au creux de mon coeur monotone.
Les feuilles tombent comm' les jours
Dans mon jardin d'automne.
Las, je vide mes pellicules
Au contre-jour de tes yeux verts.
Irradié, je chois minuscule,
Comme un flocon l'hiver.
Cette chute éternelle m'use.
D'être, je n'ai jamais le temps.
De t'appartenir je m'excuse
Au début du printemps.
J'ai écrit ton nom sur ma paume
Comme ils marquent leurs verres en soirée.
Que feras-tu de ce royaume,
À la fin de l'été ?